lundi 27 août 2007

Perhentian Islands, 23/08/07-26/08/07

Voilà enfin le premier voyage! Avant que ne commencent tous les cours et que les professeurs nous surchargent de travail, une petite tête dans les lagons de la Mer de Chine était le meilleur moyen pour bien débuter ce semestre. Nous étions une dizaine dont 5 Français, 3 Canadiens, 2 Hollandais et un Belge. A eu la chance de nous acceuillir, un petit archipel situé au Nord-Est de la Malaisie : The Perhentians Islands. Il s'agit de deux îles couvertes par la jungle et qui laissent apparaître des plages de sable aussi fin que de la farine et des lagons incroyables.

Train

Mais ce paradis terrestre était situé à 15h de train de notre très chère Singapour. Il fallut donc utiliser le bon vieux réseau ferré malaisien, et cela n'a pas été facile. Vous ne pouvez en avoir qu'un aperçu à travers les photos suivantes. Il a fallu voyager de nuit. L'aller était correct vu que le train n'était pas surchargé et qu'on avait choisi la première classe. Le retour fut plus difficile. Et oui en seconde classe un dimanche soir, le train était bondé. Je vous plante le décor. Alors il s'agissait de vieux trains tout crasseux, dans lesquels les portes sur l'extérieur ne sont pas verrouillées pendant le trajet, dans lesquels pour passer de wagon en wagon, il faut sauter au-dessus de la voie. Dans lesquels on ne comprend pas comment on s'installe sur les toilettes (autant dire que je les ai utilisées au minimum), dans lesquels les moustiques prolifèrent, dans lesquels le bruit et les soubresauts du train sont insupportables, dans lesquels les gens sentent le poulet avarié, ronflent et vous regardent avec de drôles yeux, où les pauvres sont installés dans les entrées des wagons, où les enfants dorment à même le sol, on ne sait pas trop comment, où les gens voyagent avec des énormes cartons, où le restaurant vaut le coup d'oeil tant il est bordelique et dégueulasse. C'était du voyage à l'état pur ! Super expérience mais à ne pas refaire, certains d'ailleurs n'ont pas supporté. Il faut préciser que l'aller-retour ne coûtait que 15€ !

Première classeCuisine du train : le bordel ! Je me suis pourtant aventuré : nouilles Toilettes du train : assez sympa, on préfère se retenir
Malaisie

La Malaisie n'est certes pas un pays développé mais il n'est pas miséreux. A l'image des trains et de leurs voyageurs, c'est un pays crasseux. On croise le long des routes, des poulets, des vaches et des chèvres en liberté. Les échoppes dans lesquels on vend on ne sait quoi jalonnent les routes. Les maisons sur pilotis en bois et en tôles entourées d'animaux de toutes sortes succèdent au maison des notables qui se croient à Miami. Les plus chanceux ont leur propre château d'eau plus ou moins embelli sous forme de tour. Les voitures sont pour la plupart des vieux tacots mais certains ont les moyens de s'acheter des pick-ups flambant neufs. Les scooters gênent la circulation malgré un réseau routier très correct. Les détritus sont omniprésents, ça sent les poubelles partout.

Embarcadère pour les îles : une décharge, un pousse-pousse

Axel et son taxi : une heure et demi de route : paf 12,5€ Les îles

Elles sont hallucinantes. Le paradis est là. Soleil tape tellement que de ne pas mettre de crème solaire serait du suicide. Le sable est aussi fin que de la farine. La mer est d'une clareté, d'un bleu entre le bleu turquoise et le le bleu marine, et d'une chaleur à ne pas jamais remettre les pieds en Bretagne (c'est même parfois trop chaud !). La jungle descend directement sur la plage avec ses bruits, ses senteurs, ses plantes qui forment un camaïeu de verts.
Les fonds marins sont époustouflants. C'est simple, il s'agit d'un aquarium géant : coreaux magnifiques, des milliers de poissons de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles qui utilisent les coraux comme des pâtures. Des requins, des muraignes, des poissons clowns, des tortues (j'en ai pas vues), des poissons qui sautent au-dessus de l'eau par bancs entiers. Je n'ai pas pu résister à un baptême de plongée sous-marine. On faisait un peu japonais waterproof, tous les dix avec nos bouteilles et nos bulles. C'est fait, je suis revenu vivant ! Malheureusement, le mono nous a rien montré de bien intéressant. C'est pourquoi je peux dire que pour les trouillards ou les très fauchés, le masque et le tuba suffisent largement.

Mais attention, il s'agit d'îles en Malaisie. Le confort est minimum : pas d'eau chaude, bungalows pourris et qui puent. Mais pour 5€ la nuit, on ne se plaint pas. Et la plage n'est pas propre exceptée devant les hôtels. Il faut dire que les malaisiens sont soit feignants ou bien en politiquement correct, ils n'ont pas les mêmes standards de propreté.
Un bémol, néanmoins : les Français sont omniprésents à cette période de l'année, ça en devient insupportable.

La plage

Rencontre de la mer et de la jungle avec Meddhi (Fr)


Moi, les palmiers et mes petits biscottos

Système d'eau courante de notre resort
Moi, la plage et la noix de coco Moi et Clémence (Fr) en arrivant à la plage

Petit tour dans la jungle de nuit : on transpire trop!
Le lieu de plongée : Shark Point






Moi en plongée à droiteMoi assis au fond de l'eau à gauche

mardi 21 août 2007

Quelques photos du week-end

L'idée qui venait de moi (hihi) était de partir sur des petites îles au large de Singapour pour aller plonger. J'étais même allé acheter un tuba et un masque à Mustapha Center. C'était comique encore ça. Il s'agit d'un centre commercial dans le quartier indien de la ville qui est ouvert 24h/24. C'est là que l'on trouve tous les articles 25% moins cher que partout ailleurs à Singapour. Il est vrai que ce n'est pas cher et encore cela dépend des articles mais c'est une horreur de faire ses courses là-dedans. Et oui ils ne connaissent pas le principe de la réserve. Si bien qu'il y a 36 fois le même article mais vous ne trouvez jamais celui que vous cherchez. Une heure pour trouver un masque qui était caché derrière un tas de raquettes de tennis.

Au final, comme un marin voulait nous amener sur les Sisters Islands pour S$180 et qu'il semblait un peu bourré, on a préféré prendre un petit ferry nous amenant sur différentes îles qui à force d'être aménagées n'avaient plus rien de naturel. Il faut dire que le temps était à chier : tempête en Bretagne avec 24°C.

photo 1 : ici pas de Saint Christophe mais un drôle de monstre
photo 2 : efficience asiatique !

photo 3 : Axel (F), Antonin (F), et Travis (HK)photo 4 : bateau

photo 5 : navire dans le crachin
photo 5 : que des bateaux
photo 6 : temps de merde

vendredi 10 août 2007

National Day, 9th of August

La fête nationale, le 9 août commémore l'indépendance de l'île de Singapour en 1965 qui était pendant quelques années un état de la fédération de Malaisie. En fait, les Singapouriens célèbrent un jour pas très glorieux. Oui ils n'ont pas acquis leur indépendance, ils ont été mis à la porte de la Malaisie, du fait que la majorité ethnique à Singapour était déjà chinoise, du fait que le communisme était très fort et que Singapour était en ces temps assez pauvre. En effet la population était fortement composée de dockers.


La cérémonie consiste en une parade militaire, de simulations d'intervention des forces militaires et d'un ballet. A oui j'ommettais le feu d'artifice mais il était tellement court (pas plus de 10 min et encore avec de longues pauses) que ça sert à rien de le notifier!!

jeudi 9 août 2007

Transports

Voici un petit reportage photo sur les transports singapouriens, juste pour vous donnez une idée du luxe ici. Attention le luxe ne concerne pas tout. Que nenni. Les bus sont encore de la vieille génération, les sièges sont en skai, et certains n'ont toujours pas la climatisation. Et vous vous dîtes là que le petit Vince est un peu douillet. Mais imaginez, alors que vous êtes tout moite de transpiration, vous asseoir sur un fauteuil en skai qui a passé sa journée au soleil. Oui la vie est parfois difficile ici mais on supporte!!
Non le top au niveau confort est certainement le MRT. C'est un nom qui fait très novateur mais il ne s'agit ni plus ni moins que d'un métro dont les dimensions sont adaptées à la taille des asiatiques. Et oui, certains géants d'Europe du Nord peuvent avoir parfois quelques difficultés pour passer la tête. Il est en partie aérien et en partie souterrain dans le centre ville. Ce qui est stupéfiant, c'est l'immensité, le modernisme et la propreté des installations. A part cela, je trouve le MRT particulièrement lent. Alors ici, pas de carte orange. Vous payez chacun de vos trajets. Cela signifie que vous devez composter à l'entrée et à la sortie de tout transport en commun une carte à puce (ez-link) sur laquelle vous avez au préalable crédité avec de l'argent. Votre carte est débité selon la longueur du voyage et le mode de transport j'imagine, quoique peut-être pas. Et attention aux petits malins qui ne voudraient pas valider leur carte deux fois, les chauffeurs de bus sont extrêmement vigilants et il y a des caméras partout mais aussi des agents de surveillance en civil.
Quant au taxi, c'est le rêve. Il y en a partout et cela ne coûte rien du tout. Attention à ne pas en abuser quand même ! Par exemple une course de, disons 15 minutes à 4h le matin : paf !! 5€!!! On a tôt fait de prendre goût à ce mode de transport. Le retour en France sera difficile ! (dire que j'avais payé 7€ pour un trajet de la gare de Grenoble au CHU à 10h00 le matin). Un bémol néanmoins, à l'instar de leurs compères parisiens, certains chauffeurs ne connaissent pas la ville ni n'ont de GPS. Il faut donc être sûr que le chauffeur connaît l'endroit où vous voulez aller avant de vous engager définitivement avec lui. L'autre jour je me suis perdu avec mon taxidriver sur le campus de NUS, ba c'est simple, je n'ai pas payé la course entière!
Et une dernière chose. Qu'ils s'agissent des passages piétons ou du MRT, chaque action est matérialisée par un bruit sonore (feu vert pour les piétons, fermeture des portes du MRT, message vocal) mais ici rien à voir avec le bruit sympa du tram grenoblois. Ici on se croit dans Mario Land. Que des bruits électroniques. On se sent Mario et on s'imagine courir et sauter au-dessus des champignons avec le style très décontracté du petit bonhomme. [en cours de rédaction]

mercredi 8 août 2007

Cartes postales

- Quartier des affaires - Mariage à Singapour




- Quartier colonial




- Maisons des Peranakans (bourgeoisie malaisienne souvent chrétienne) sur Emerald Hill Road




-Anciens entrepôts de marchands chinois reconvertis en restaurants et bars huppés sur Boat Quay



- Moi, le Hong-Kongais (Travis au passage) et Singapour.... et mes nouvelles baskets

- Le temple bouddhiste Thian-Hock-Keng