Bon il manquait quelque chose à ce blog, quelque chose sans quoi vous ne pourriez pas comprendre la vie d'"exchange student". Ce sont les sorties. Bref, les "exchange students" sortent assez souvent, bien plus souvent que les autochtones qui préfèrent les petites soirées sur les marches de la résidence autour d'un jeu de cartes. Je dois dire que ça c'est pas mon truc.
Pourquoi les "exchange students" ici sont-ils des clubbers? Simplement parce que tout le monde vit dans la même résidence et qu'en conséquence il n'y a aucune pendaison de crémaillère ni de petites soirées sympas sympas chez les uns et chez les autres qui marquent l'existence des "exchange students" à Grenoble; On est donc obligé de sortir dans les bars et les clubs et ça peut revenir assez cher. Oui car si le coût de la vie est relativement moins élevé ici qu'en France à la condition de ne pas payer les impôts faramineux, les prix des boissons et des entrées en club sont approximativement les mêmes qu'en France, voire plus cher pour les boissons.
Je ne sais pas si Singapour est "une ville pauvre en sex shop" comme aurait pu le dire notre regretté Nicolas S., mais en tout cas il y a l'embarras du choix pour sortir. Et d'ailleurs ce n'est pas toujours très beau. Et oui, il n'est pas dans l'habitude des asiatiques de boire, et à côté des suédois ou des allemands, et même des Français d'ailleurs, ils paraissent des petits joueurs. Vous arrivez à 22h dans les rues animées de Singapour et vous avez déjà des cadavres alcoolisés sur le trottoir. Ca fait un peu pitié je dois le dire. Pauvres chinois! Il est vrai que dans la culture asiatique, on n'a pas l'habitude de boire rien que du vin ou de la bière à table ni de prendre des apéritifs. Ces chinois ont donc l'estomac un peu vierge.
Ministry of Sound, Zouc, Double 0, Future, Butter Factory, Saint James Powerhouse sont les différents lieux réputés pour les étrangers. Je vous passerai les clubs chinois où les soirées se finissent souvent en bagarre ainsi que les clubs indiens qui jouent des airs de bollywood en regardant des serpents dansés (simple imagination de ma part). La musique dans les clubs que les étrangers fréquentent est totalement internationale. Il manque quelques tubes français qui mettraient du baume au coeur. Si l'autre jour il y a eu Love Generation. Que de souvenirs !!! Il faut préciser que la scène musicale de Singapour est un peu réduite. Il faudra néanmoins que je m'attelle à découvrir les lieux underground : pourquoi pas du métal singapourien !
Alors on doit dire que la période des sorties s'étale du mercredi avec l'inrâtable Ladies Night. Les "Ladies" ont dans la plupart des boîtes des entrées gratuites et des boissons à volonté. Les "Guys" n'ont pas le choix et suivent... et ils doivent payer une entrée entre 6€ et 13€. Mais on se rattrape sur les consommations. Et oui, et ça c'est le backfiring. Les "Ladies Night" sont plutôt des Guys Night puisque les filles font la queue au bar à notre place du fait qu'elles ne paient rien. Et ça c'est plutôt sympa!!!! Alors le mercredi soir, vous avez toutes les chances de vous retrouver avec toute la résidence autour de vous. D'ailleurs on y va et on en revient en troupeau. Les rendez-vous ont lieu sur les marches de la résidence. Des affinités se créent donc là, voire plus si affinités.
Et dans le reste de la semaine, on remet ça au moins une fois sauf si on part en voyage.
Une nuit à Saint James - Powerhouse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire