Située à l'extrêmité septentrionale de la route 101, Powell River est une petite cité de 25 000 âmes. C’est surtout un
district qui s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres le long de la mer.
Elle s’étend sur une route, plusieurs îles et plusieurs lacs. C’est un district
dominé par le secteur du bûcheronnage. Le principal employeur de la cité semble
être la papeterie suivi par l’hôpital et les résidences pour personnes âgées.
(Je reviendrai
plus en détail sur Powell River et sur mon wwoofing une fois que j’aurai amassé
suffisamment de photos.)
Peu de choses
arrivent à Powell River sauf une fois par an, la traditionnelle Sea Fair. Et
c’était ce week-end. Une troupe de gitans du coin est venue installer ses vieux
manèges sur la pelouse qui lui était réservée le temps du week-end. Leurs
bolides étaient plus imposants que leurs manèges. Je n’ai pas osé monter sur
l’une de ces attractions, de peur de finir broyé par plusieurs tiges de fer
rouillé. C’est à ce moment-là que je réalise que tout n’est pas aussi rutilant
dans le nouveau monde que ce que je pouvais imaginer. Bref, c’est aussi à ce
moment précis que je me rends compte que je me suis peut-être perdu dans le Far
West canadien.
Etaient aussi
prévu lors de cet évènement : concours en tout genre, pêche, beachvolley,
kayak, avions… concerts, parade, visite d’un navire de la Navy.
Ah! la parade était le meilleur moment de cette journée en ville. Toute la ville, tous les services, les
associations, les clubs et les commerces ont défilé dimanche matin. Cétait un
exercice que je trouve en tant qu’européen ridicule mais qui a le mérite d’être
authentique. Ce n’était pas simplement du folklore. Ils avaient vraiment l’air
de trouver ça chouette. La parade a commencé par le club de voitures de
collection de la région...
...suivi des anciens combattants, des pompiers et de l’ensemble des services de secours.
Les clubs, associations en tout genre ont pris la relève, puis les commerces et les églises.
L'école sino-quelque chose |
La jolie cow-girl en paillettes |
Le club de ceux qui pensent encore qu'ils peuvent faire fortune |
Un maraîcher local, ou alors un club pour caser des jeunes filles au physique pas facile |
Le soir, avait
lieu le feu d’artifice annuel. Sont-ce nos élites locales françaises qui se
fichent des contraintes budgétaires lorsqu’elles nous offrent des feux
d’artifice grandioses ou alors Powell River est-elle une cité très
pauvre ? Je pense un peu des deux. En tout cas le feu d’artifice était ennuyeux.
Quelques pétards à gauche, à droite, des fusées râtent leur tir et tombent
directement dans l’eau. Des silences rythment régulièrement le spectacle. Peu
d’applaudissements. Pendant ce temps, les jeunes s’amusent à la fête foraine.