Bali 26-30 septembre

Bali, allez-y!!! Les gens, les paysages, l'architecture, la culture sont "gorgeous". Bali est un monde à elle-toute seule. Vous n'êtes plus en Indonésie, vous êtes à Bali. C'est idiot à dire mais c'est ça. C'est une civilisation à elle-seule. C'est un vrai dépaysement et un vrai enchantement. C'est des miliers de fois mieux que Java.

Kuta

Bon, alors attention, ma première impression de Bali était très mauvaise. Nous somme arrivés à Bali le mercredi 26 vers 23h après un voyage insupportable en bus qui d'après l'agent de voyage ne devait durer que trois heures mais qui en réalité a duré plus de 11 heures. Les routes de Java n'ont rien à envier à leurs consoeurs balinaises. Et voilà qu'arriver à la gare routière, n'ayant pas dormi la nuit précédente (ascension du volcan Bromo), il nous faut re-marchander avec les chauffeurs de taxi pour obtenir un prix correct. L'horreur!!! Heureusement que les deux canadiennes, pro de l'organisation avaient réservé des chambres dans un bel hôtel à Kuta, l'une des villes les plus vivantes de la côte (attentats de 2002) et qui était recommandé par Lonely Planet. On pose nos bagages et on cherche un Mac DO. En si rendant, que voit-on? Des Starbucks, un Hard Rock Café, un Burger King, 36000 boutiques Ralph Lauren, des boutiques D&G, Versace, des tas de boîtes de nuit qui gueulent leurs mégawatts sur la rue et puis... et puis des australiens ou bien des allemands (ils se ressemblent tellement : ils sont les stéréotypes des beaufs en vacances) totalement bourrés, des filles dansant sur le capot arrière de décapotables. A cela il faut rajouter ces "enculés" (désolé pour la vulgarité mais ils le méritent) de chauffeurs de taxi qui ont pris l'habitude de claxonner et de vous gueuler "TAXI, TAXI" dès qu'ils dépassent un blanc marchant sur le trottoir. En cinq minutes, on vous claxonne au moins 15 fois. C'est insupportable. Bref, considéré le fait que l'on était crevé, j'avais envie de partir immédiatement. Ca faisait un peu les riches qui viennent s'amuser et polluer le monde des pauvres.

Le lendemain matin, me disant que je ne pouvais rester dans cet endroit et frustré d'avoir jouer au japonais à Java, je suis allé me louer un scooter. Au départ je voulais une petite moto mais heureusement que j'ai été prudent. Déjà qu'avec mon scooter, j'ai failli me prendre plusieurs arbres. Et oui en même temps que je freinais ma main actionnait l'accélérateur. Je suis passé pour un gros boulet quelques fois. Imaginer moi gérer les vitesses de la moto en plus!!!!! Mais après un peu d'expérience, tout est rentré dans l'ordre. Et alors il m'a fallu aller à la station service et me risquer dans la circulation désordonnée. Et là je dois dire que je me suis passablement perdu dans les petites rues et c'était trop chouette. Je suis tombé sur une procession religieuse grâce à laquelle j'ai vu mes premiers "indigènes" en costume traditionnel. Ils se rendaient dans un temple situé en plein milieu de Kuta. En effet, les locaux ont réussi à garder plus ou moins leur mode de vie et vivent plus ou moins là encore dans leur monde en ignorant les touristes. Ca ne les empêche pas de rester extrêmement courtois.

Le reste de la journée s'est passé à la plage. Et là on a découvert que Bali et particulièrement Kuta était une destination de surfeurs, ce qui veut dire qu'il est difficile de se baigner à cause des rouleaux et que tout le monde est blond, bronzé, beau et bodybuildé. Alors quand j'arrive avec mes petits pectoraux, je dois dire que je me sens un peu ridicule. Mais il y avait plus ridicule que moi. Kuta était une destination qui attire aussi les beaufs. Vous pouviez les voir sous la rangée d'arbres et de palmiers qui bordent la plage. Assis en rond, sur les chaises rouges Miko, leurs moules-bites ou leur maillot de bain une pièce qui remonte bien les bourlets, leurs bières à la main, faisant plus ou moins des jeux stupides. Un jeu, par exemple, consistait à punir le perdant à un jeu de cartes en lui pinçant la figure avec des pinces à linge. Intelligent, n'est ce pas? Enfin c'était très drôle.

La spécialité des plages de Bali, ce sont les vendeuses de fruits qui portent leur marchandise sur leur tête. Au choix, noix de coco et ananas qu'elles scultent avec le plus grand art. C'est super sympa Sans oublier les vendeurs d'arcs et des sarbacannes. Expliquez-moi l'intérêt!
Qui dit plage, dit aussi boutiques à toutou qui vendent tous la même merde et plus spécialement des merdes de contrefaçon dans ce pays. Et si vous rajoutez le facteur filles, ça donne SHOPPING. J'ai compris, ne jamais voyager avec des filles ou alors faire deux groupes. Je comprends tellement les japonais maintenant. Une fille dans un magasin c'est insupportable. Ca y reste trois heures pour choisir des lunettes de soleil qu'elle s'amuse à négocier à 1,5€ et après elle vient te dire que c'est un bon investissement, sauf que maintenant il fait nuit et qu'on n'a profité de rien. Et aussi, une fille, on passe son temps à l'attendre. Mais j'arrête là. Heureusement que j'avais mon scooter, je me suis échappé.

A la fin cette première journée qui s'était passé pour les filles à la plage, pour moi sur mon scooter, on a été rejoint par Manu et Medhi à l'hôtel et on s'est mis d'accord pour avoir une petite sortie nocturne dans les hauts lieux de Bali. On n'a pas été gâté. La saison étant peut-être responsable, il n'y avait pas grand monde dans les bars et les boîtes. Nous sommes quand même resté dans la plus crowded. Mais attention la première moitié dela populace était constituée de blancs ne tenant plus debout et la seconde moitié de putes. Quelques peu déçus, la soirée s'est finie dans la piscine de l'hôtel, beaucoup plus sympa.

Ubud

Le deuxième jour, nous avons migré en fin d'après-midi dans le centre de l'île, dans la cité des artistes, à savoir Ubud. J'y ai encore loué une mobilette, fait mon premier tour sur les petites routes où j'ai pu apercevoir mes premières rizières en terrasse, j'étais super heureux.

Sur la route du retour, une dame m'arrête pour me faire visiter un temple, me revêti t de la jupe traditionnelle et me prend en photo. Pas totalement idiot, je me prépare à lui donner quelques billets. Et la pétasse, à peine mon porte-monnaie sorti, elle me réclame 10000 roupias. Vu que je n'avais pas au minimum que des billets de 10000, je n'ai pas pu marchandé et je lui en ai donné un. J'espère qu'elle a bien mangé ce soir-là. (précisons qu'en euros, 10000 roupias ce n'est rien) Ils ont le sens du commerce, ces gens là.

Le soir nous avons mangé un plat tradionnel dans le petit restaurant de l'hôtel. Et là on a vu une vieille dame qui s'amusait à installer des offrandes partout à l'intention des esprits. Pour précisions, les Balinais ont leur propre religion, un syncrétisme de bouddhisme, de culte des ancêtres et d'animisme. Si bien que les balinais disposent des petites corbeilles remplies de fleurs de riz,de gâteaux un peu partout. Devant les portes, sur les autels, sur les voitures, sur les motos, devant la mer. Le plus drôle que j'ai pu voir était devant le compteur à eau !! Les balinais semblent très religieux. Le vendredi matin sur mon scooter, j'ai pu voir nombre de femmes qui portaient aux temples des corbeilles remplies d'offrandes au petit matin. Les temples sont partout. A l'intérieur de toutes les cours des maisons, au bord des routes tous les trois cent mètres. On a vu des innombrables processions dont une qui se rendait dans le Bubbling Water Temple dont la majeure parties des photos ci-dessous sont dont je ne peux me retenir de vous montrer les photos, et particulièrement les photos des petits garçons trop mignons avec leur chapeau traditionnel. Là-bas les gens sont tellement gorgious. Ce qui est marrant avec leur religion, c'est qu'ils habillent leurs statues de monsre avec des tissus.

Le premier soir à Ubud (jeudi soir) nous avons assisté à un opéra traditionnel. Si on ne comprenait rien à l'histoire qui était digne de Racine : le beau-frère qui tombe amoureux de la belle-soeur qui est elle-même est mariée au roi mais qui aime un chevallier insolent. Au final dans ce genre d'histoire on ne sait jamais qui couche avec qui !! Bon, ba alors, malgré ça le spectacle chanté et dansé était particulièrement intéressant, du point de vue de la chorégraphie, des costumes et des chants qui étaient un peu rengaines toutefois. En rentrant dans ma chambre, j'ai eu une frayeur. Un epsèce de gros lézard qui avait perdu sa queue mais dont les pattes étaient munies de ventouses s'était réfugié au-dessus de mon lit. J'avoue qu'en voyant ce truc là, j'ai crié!!! Il paraît que ça s'appelle un gecco.
Le lendemain matin, c'est-à-dire le vendredi matin, la gérante de l'hôtel nous avait proposé de l'accompagner au marché qui se tient entre 5h et 8h du matin. Oui, ils ont un peu des horaires de fou. Anyway. Plein d'enthousiasme, nous nous levons à 4h45 pour aller acheter des fruits et des légumes. Au final, la gérante ne s'était pas réveillée et c'est seuls que nous nous sommes rendus à ce fameux marché, très sympa mais ils savent très bien arnaquer le touriste. C'est énervant.



Ne voualant pas me coucher et voulant profiter de mon scooter, moi et Clémence sommes parti faire un tour dans la campagne qui se réveillait. C'était vraiment fantastique. Je conseille vivement les touristes de louer des scooters. Nous avons été voir plusieurs temples importants, nous avons roulé entre les rizières, vu les femmes apporter leurs offrandes aux temples. Et puis sur le chemin du retour, nous avons vu une belle allée qui partait de la route vers les rizières. Elle avait tout de l'entrée d'un hôtel. Nous y sommes rentrés et nous sommes arrivés dans la propriété d'un milliardaire indonésien. Le gardien nous a fait même visiter la maison!!! C'était vraiment beau, immense.

Le samedi matin nous sommes partis faire du rafting. Nous avons descendus 12km sur une petite rivière. Cette rivière n'était pas tellement impressionnante à part le saut final mais vu qu'à la fin j'avais un peu mal à la tête, une rivière plus caractérielle n'aurait peut-être pas été l'idéal. Cette rivière était encaissé dans un petit canyon vers lequel jaillissait de nombreuses cascades. Splendide. C'est en se rendant à ce canyon que j'ai pu voir mes premières et dernières rizières en terrasse comme je me les étais imaginé (voir photo). Et c'était tellement beau. Ubud n'était pas assez sur le volcan pour offrir les mêmes paysages.Et ensuite nous sommes resté à Ubud : shopping pour tenter de trouver des souvenirs, marche et un massage, c'est la spécialité là-bas. Tellement lassé par les voyages en bus, nous avons décidé de retourner à Surabaya (Java, Indonésie) en avion et non en bus comme prévu. Cela nous permettait de gagner une journée et c'était tellement pas cher. Bon on a hésité quand même : les compagnies aériennes en Indonésie ne sont pas très réputées! Tout s'est bien passé, ouf.

Au final, je retournerai à Bali dans quelques années. Pas pour un week-end, c'est trop frustrant mais pour au moins deux semaines. Il y a tellement de choses à voir et à comprendre là-bas. Allez-y, c'est GORGEOUS.