vendredi 15 août 2014

Lacs de Powell River


Je crois qu’il n’y a rien de tel qu’un lac canadien pour trouver la sérénité. Les paysages sont sauvages, grandioses. La forêt qui descend jusqu’à l’eau adoucit les reliefs escarpés. L’odeur des cèdres envoûte l’air. Il n’y a ni vent ni bruit. Les constructions sont rares. Vous atteignez l’eau via un petit chemin ombragé au long duquel vous mangez mûres et myrtilles.

Powell Lake
Powell Lake
Powell Lake
 L’eau est propre et ne contient ni sel ni chlore. Elle est pure. Vous pouvez la boire. Vous pouvez nager correctement. Vous pouvez ouvrir les yeux. Vous n’avez pas besoin de vous rincer. Elle est à la température idéale. Le sable ne vous remonte pas dans le maillot de bain puisqu’il n’y en a pas. Il n’y a pas non plus de marée, ni de vague ni de bancs d’algues échouées à traverser. Il y a très peu de déchets. Vous n’avez pas besoin de marcher 3 km pour trouver de la profondeur ; il vous suffit de plonger du rivage. Les arbres aux alentours vous procurent de l’ombre.




Il n’y a jamais personne à côté de vous. Les quelques personnes que vous croisez vous adressent gentiment la parole. Vous croisez des couples de chinois venus pêcher, ou alors des sympathiques originaux comme ce type venu dans son pick-up rouillé. Il est fabriquant de balançoires érotiques. Suite à un accident de sa femme sur une balançoire de fabrication taïwanaise, ce qui lui valut un coccyx cassé, Paul s’est mis à produire une version renforcée de son jeu préféré. Il a l'air heureux. J’ai sa carte de visite pour ceux qui seraient intéressés.

Powell Lake
Inland Lake
Sliammon Lake
Duck Lake
 Et pour finir, il reste toujours des places disponibles au parking. Bref c'est le bonheur.



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